Êtres finis que nous sommes, car échus à l’espace temps et à Soi, nous avons tenté de nous réfugier en nous pour nous déployer et être Soi dans nous. Nous avons pu par tous les attributs que le Moi nous a pu être dans le monde intime de la futaie, de pourvoir notre être d’élasticité pour qu’il puisse se promouvoir, se mouvoir sans risque de périr ou de sortir de soi. Nouvelle existence ou seconde existence ? Nous nous réinventions à chaque mot écrit, créant au fur et à mesure le mystère de l’éternel éphémère que nous ne pouvions définir. Nous le sentions indéfiniment, ce mystère qui pouvait tout dire. Il était ouvert à toutes les significations, traçant sans contours le champ des possibilités de la jonction des désaccords, sans qu’il ait refus du revers. Nous avions consenti à ne pas défaire les noeuds du destin, nous avions caressé l’idée dans nos faiblesses voluptueuses. Toutefois, les murmures mourants trahissaient l’amplitude de l’ouvrage. Nous étions muables par l’instabilité des choses, nous étions semblables dans les détails des choses. Nous avions regimbé par nos enflammés mots, du coupable de la destinée, feinte destinée ! Nous en avions créé une autre, fait du testament dit de deux mots : Luciole et Sirius. | | |
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« J’ai mis de côté le confessionnal et mes fantasmes et j’a icontinué ma visite. Quand j’avais des pensées comme ça, j’espérais que Dieu ne soit pas trop omniscient, si toutefois Il existait. J’ai machinalement jeté un coup d’oeil au-dessus de moi pour guetter l’apparition d’un quelconque châtiment divin, je me suis dit que Dieu n’était pas si tout-puissant que ça et je suis sorti prendre l’air. »
À Rome, Pierre Noret enquête à sa manière afin de retrouver une inconnue croisée dans un bar. Soirées teintées d’ivresse, pessimisme, cynisme et rencontres le mènent à travers la ville et jusqu’à Naples.
Avec Valentina (et autres prénoms en -a), l’auteur mène une réflexion atypique sur les relations amoureuses tout en abordant des sujets tels que la solitude et un certain mal de vivre. | | |
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Par-delà le témoignage poignant d'une vie, Rescapée de tous les fracas nous ouvre un coeur rempli d'humanisme et dont les ressources dépassent l'entendement.
C'est l'histoire d'une vie bouleversée par des douleurs mais c'est avant tout la force et la persévérance en une espérance qui ne s'est jamais tarie. Nous sortons grandis et armés face aux fracas tellement est forte l'empreinte émotionnelle qui nous est transmise tout au long de la lecture du livre.
J’aurai bientôt 55 ans. Je suis veuve depuis sept ans et je vis avec mon fils de 15 ans, lourdement handicapé, adopté en Éthiopie voici neuf ans.
Aujourd’hui, j’éprouve le besoin de regarder dans le rétroviseur. Et j’y vois une vie incroyable, dont la réalité pulvérise la fiction. Une maman dont je suis privée dès ma petite enfance. | | |
| La demi-heure d’éternité
C’est un témoignage d’une demi-heure exceptionnelle dans la vie d’un être. Tellement exceptionnelle qu’on pourrait croire qu’elle fut offerte en cadeau à l’auteur pour le récompenser de sa vie tout aussi bouleversante qu’extraordinaire. Quelles que soient les épreuves passées, sa foi en l’espérance n’a jamais tari. Les témoignages des lecteurs en disent long et sont unanimes :
"Un style, à la fois sans fioritures à la Douglas Kennedy, mélangé avec du lyrisme…" Agnès Albou
"Un merveilleux cadeau que fait l’auteur à ses lecteurs en partageant sa demi-heure d’éternité dans le contexte de sa vie personnelle, cet instant de vie intense à nul autre pareil, révélé avec force et puissance fait écho à chacun d’entre nous à ce, ou ces moments de grâce…"
Michèle Micoud
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