"Tout commence dans le cerveau d'un malade. Il effleure la vie sans la toucher. Il regarde les autres sans les voir. À force de sentir le vent glisser sur sa peau, il est devenu léger, léger, aussi inconsistant qu'une feuille de papier."
Joshua, 12 ans, est enfermé dans une maison pour les enfants fous. Prisonnier de la médecine plus que de ses rêves, en colère contre un monde où l'on boucle les gens sans repère dans des cases sans amour, il décide de fuir. Mais jusqu'où courir ? Puisque les grilles nous emprisonnent au-dedans de nous-mêmes? Puisque la souffrance est partout ? | | |
| "J’ai senti de la musique très triste et très violente se cogner aux parois de mon cerveau, j’ai dévalé les escaliers, et je suis sortie dans la nuit, demander à la lune pourquoi il y a des petits enfants tous seuls et des gens que ça n’empêche pas de continuer à vivre."
La musique de Dvorák nous entraîne dans le monde de Joshua et Florence, deux adolescents marginaux et seuls au monde. La recherche du paradis perdu engendre le refus du monde adulte. On vit dans un conte de fées, un polar, un récit fantastique; les différents protagonistes s'enferment dans une spirale romanesque peuplée de fantômes et de rêves d'enfants. | | |
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"Alors il n'y a que ça pour toi ? Des portes qui claquent, des fenêtres qui se brisent, des orages, des voitures qui renversent des gosses, des trains qui passent ?"
L’Écho des ombres, écrit à l'âge de quatorze ans, est un cri à la vie, à l'existence telle qu'elle se révèle à l'adolescence, dans toute la violence qu'elle suscite et l'insécurité qu'elle dégage.
Un face à face troublant entre un lycéen en quête d'humanité et un surveillant, étudiant en psychologie et démuni par la violence de son cri.
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