Joanne Richoux avec son dernier ouvrage "Nouvelles sous antalgiques" trouble les esprits. Ses nouvelles racontent des personnages qu'elle a su pousser à leurs extrêmes limites, dans leurs retranchements.
Du haut de ses 23 ans, déjà trois ouvrages publiés.
"Mets-moi en pièce" aux éditions Publibook, une œuvre qui sonde une âme féminine à la dérive face à un homme insaisissable. Puis avec "Post Mortem à la cerise",chez Mon petit éditeur elle dessine au scalpel la vie d'une jeune fille sensible et au caractère trempé.
Étudiante en psychologie, elle monte d'un cran l'analyse sociétale des jeunes adolescents à la dérive. Chaque personnage nous tire vers son monde avec tout le talent de son écriture et nous sommes bousculés pour même finir renversés. Renversante, telle est l'écriture de Joanne, une belle leçon pour les jeunes auteurs.
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| "Tout commence dans le cerveau d'un malade. Il effleure la vie sans la toucher. Il regarde les autres sans les voir. À force de sentir le vent glisser sur sa peau, il est devenu léger, léger, aussi inconsistant qu'une feuille de papier."
Joshua, 12 ans, est enfermé dans une maison pour les enfants fous. Prisonnier de la médecine plus que de ses rêves, en colère contre un monde où l'on boucle les gens sans repère dans des cases sans amour, il décide de fuir. Mais jusqu'où courir ? Puisque les grilles nous emprisonnent au-dedans de nous-mêmes? Puisque la souffrance est partout ? | | |
| "J’ai senti de la musique très triste et très violente se cogner aux parois de mon cerveau, j’ai dévalé les escaliers, et je suis sortie dans la nuit, demander à la lune pourquoi il y a des petits enfants tous seuls et des gens que ça n’empêche pas de continuer à vivre."
La musique de Dvorák nous entraîne dans le monde de Joshua et Florence, deux adolescents marginaux et seuls au monde. La recherche du paradis perdu engendre le refus du monde adulte. On vit dans un conte de fées, un polar, un récit fantastique; les différents protagonistes s'enferment dans une spirale romanesque peuplée de fantômes et de rêves d'enfants. | | |
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"Alors il n'y a que ça pour toi ? Des portes qui claquent, des fenêtres qui se brisent, des orages, des voitures qui renversent des gosses, des trains qui passent ?"
L’Écho des ombres, écrit à l'âge de quatorze ans, est un cri à la vie, à l'existence telle qu'elle se révèle à l'adolescence, dans toute la violence qu'elle suscite et l'insécurité qu'elle dégage.
Un face à face troublant entre un lycéen en quête d'humanité et un surveillant, étudiant en psychologie et démuni par la violence de son cri.
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