Un Chat, un bébé de neuf mois. Présences silencieuses rythmées par l’éclosion du printemps. Toute la vie tient là, dans ce duo tendre et complice. « Je fis le « sshhht » du chat signifiant « Oust, va-t-en ! ». Le Chat se lécha méthodiquement le bout des pattes. Paul, lui, ne bougeait plus, attentif à chaque mouvement du Chat, là, entre ses jambes. Une fois encore je «crachais» pour que le Chat descende - je me demandai, l’espace d’une seconde, qui est le Chat... Ce dernier mit son masque japonais le plus beau, deux traits noirs obliques sur ses yeux et lâcha un profond soupir de bien-être. Quant à moi, je restai là, debout, tête vide, éclaboussée par les paillettes vertes des yeux du Chat, submergée par le bleu des yeux de Paul. Noyée. » |